Clémentine, 2009
Techniques mixte sur papier, 240 x 200 cm
Paris, Collection privée
En contrepoint au travail charnel de la peinture, il y a les dessins de Phillipe Pasqua. Le visage ou le corps y devient halo, brume, fumée, trait, vibration. Il ne s’agit moins de chair et de matière que de forme, de contour et de texture délicate. Les formats sont démesurés et l’espace blanc du papier importe tout autant que le motif centré qui l’anime et le met en tension. Mais contrairement au processus de la peinture qui avance par ajouts et touches successives, le dessin naît par soustraction. Le trait y est aussi primordial que son effacement ; et pour dessiner, la gomme ou le chiffon comptent autant que la mine de plomb.