BORDERLINE

5 Mai – 31 Décembre 2017

Musée Océanographique de Monaco

Philippe Pasqua

BORDERLINE

 

Depuis son lancement, le 5 mai dernier, l’exposition Borderline de Philippe Pasqua a accueilli plus de 320 000 visiteurs. Fort de ce succès, le Musée océanographique de Monaco prolonge l’exposition jusqu’au 31 Décembre 2017.

10 œuvres de taille monumentale – 8 sculptures et 2 peintures – sont à découvrir depuis la falaise du Rocher jusqu’à la terrasse panoramique, dominant la Méditerranée. Captivantes par leur impact et par leur beauté singulière, les réalisations de Pasqua bousculent, et questionnent l’homme sur sa relation à la nature, à la mort et à la renaissance.

 

Who-should-be-scared-17

« Mon engagement pour la protection de l’environnement est lié en partie à mon parcours personnel. Père de trois enfants, je suis obligé de penser à eux et à leur futur et d’agir à mon échelle, à travers mon art. Il semble que nous ayons désormais atteint une limite, que nous soyons près de la rupture. Cette idée de rupture m’a inspiré le titre de l’exposition, Borderline » confie l’artiste.

Tortue géante prise au piège dans un filet de pêche, requin de presque 10 mètres sacrifié par l’activité humaine et exhibé comme un trophée… Entre art et science, l’exposition s’affranchit des codes pour sensibiliser le grand public à la protection des océans.

UN BASSIN HORS DU COMMUN POUR SENSIBILISER ET MOBILISER

L’art de Philippe Pasqua est allé jusqu’à investir les aquariums du Musée ! L’exposition Borderline s’est enrichie d’une nouvelle œuvre inédite, intitulée Profanation, dénonçant avec force la pollution des fonds marins.

Soulevant un abattant de toilettes, un clown s’immisce au cœur du bassin, défiant le visiteur. Est-ce une force maléfique ou simplement un représentant de l’espèce humaine, masqué pour polluer sous couvert d’anonymat ?

« Ce qui est exposé dans ce bassin provient des entrailles de l’Océan. Une seule plongée a été nécessaire pour récolter ces détritus. Sensibilisé à la problématique de la pollution marine, l’artiste Philippe Pasqua les a détournés pour réaliser une œuvre témoignant de l’impact de l’Homme sur le monde naturel » explique Robert Calcagno, Directeur du Musée.

Conçue par l’artiste à la demande du Musée océanographique, cette œuvre est une contribution à la campagne « Les aquariums du monde contre les déchets marins », lancée par la Commission Européenne et le programme des Nations Unies pour l’environnement.

Réunissant un ensemble exceptionnel d’œuvres, pour la plupart créées sur mesure, l’exposition Borderline fait naître un dialogue inédit avec les collections mythiques du lieu – entre Art et Science. La présence de ces créations dans l’écrin que représente le Musée océanographique, permet d’appréhender l’univers de l’artiste, les collections de l’établissement et l’aquarium sous un nouvel angle, pour mieux sensibiliser et mobiliser le public aux dangers qui menacent l’océan.

Pauline Hérouan

Alexandra Bardy